1. |
Silicium
03:32
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Je me suis baladé dans des paysages étranges
Où des filles aux longs cous graciles singent les anges
Et leur fredonnent des chansons aux refrains de cristal
Pour mieux leur lacérer et le coeur et leur yeux d'opales
Je me suis aventuré aux quatre coins de l'abstrait
Où l'extérieur de l'intérieur devient l'essentiel attrait
Où l'infiniment petit est tout à coup cosmique
En n'étant que partie de l'électron atomique
J'y ai entendu des chants de sirènes malsaines
Au seins pamés sous leurs doigts crochés dans leurs vulves d'ébène
Qui t'attirent sur des routes aux queues de poisson mortelles
Où ce sont tes idées qui doublent et qui tuent à la pelle
Car leurs paradis sont faits d'artificielles douceurs
Ne t'abreuve jamais de leurs imaginaires saveurs
Si tu les vois mon frère, si tu les vois douce soeur
Ferme les yeux et surtout cadenasse ton coeur
Je me suis baladé dans des paysages étranges
Où des filles aux longs cous graciles singent les anges
Si tu les vois mon frère, si tu les vois douce soeur
Ferme les yeux et surtout cadenasse ton coeur
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2. |
J'irai
04:19
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( refrain :) J'irai ...
Je m'endormirai
Entre Brel et Gauguin
Aux tranqu'iles Marquises
En faisant ma prière à Marie
Qui d'amour mourir me fait
Oh tranquille marquise
J'irai ...
Sur les chemins de traverses
Dans les heures Hindoues
Voir la Mort d'Orion
Comme un avion sans ailes
J'irai ...
Dans le Barjo Land
Où on est tous Personne
Là ou Joe le Taxi
A des yeux de Paradis
Là où ...
Dans le ciel de Lucie
Les Diamonds imaginent
Sous le soleil exactement
Là où ...
C'est extra le plat pays
De Gottingen et de Nantes
De Syracuse à Manhattan (refrain )
J'irai là ...
Où tout doucement
On dort les uns contre les autres
Les jolies mômes, Les Lindberg
Les ptites femmesde Pigalle
Avec...
Tous ls garçons et les filles
Là où le dernier des Bévilacqua
Part à la dernière séance
Sous...
Le grand chène de bonhomme
Avec la fille aux yeux couleur
Menthe à l'eau de la Claire Fontaine
Là où ...
Le vieux Rutebeuf
Et même l'homo Delphinus
S'oxygènesnt et se Schultze'nt
Au kholn Concert couleur café (refrain )
J'irai là
Où les fils de Jimmy
Les Prince et les Jackson's
Sont les Sultans du Swing
Les Phantoms of the Paradise
Là où ...
Les amoureux des bancs publics
De Melody Nelson, de Lola Rastaquouère
Alertent les bébés
Là où ...
Les loups sont entrés dans Paris
Ils se disaient amis, mon frère
Dans le Berlin des années 30
Au bal des Laze
Avec ...
Marcia Baila
A l'Hôtel California
Là où la The nana et les super nanas
Hurlent que je t'aime ! ( refrain )
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3. |
Elévation
05:11
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Oui comme des chiens affamés
Nous irons nous retrouver
Derrière les miroirs glacés
De soleils éclaboussés
Au delà de vos milliards
Dans la candeur des regards
Loin de vos jeux de hasards
Et loin de vos lupanars
Sur la route des étoiles
Nous carguerons nos grands voiles
Nos coeurs et nos âmes à poil
Suçant de nos rêves la moelle
Nous irons droit au but
Sans trace de moindre lutte
nous rebâtirons nos huttes
Heureux, naïfs et hirsutes
Nous étoufferons vos guerres
Sous l'amour de notre Terre
Et nous userons nos nerfs
Pour créer notre univers
Vous rirez de nos fredaines
En frappant fort vos bedaines
Vous vomirez votre haine
Nous partagerons vos peines
Nous dirons à nos enfants
Les cimetières d'éléphants
les chemins de traverses blancs
Où l'on ne verse pas le sang
Loin de vos chemins de croix
Sur les sentiers de la joie
Nous danserons en émoi
Autour de grands feux de bois
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4. |
En attendant
04:00
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Quand je sortirai un jour de ma cambrouze
Et que j'irai d'un trait jusqu'à ma capitale
J' emmènerai quelques belles arbouses
Des groseilles et des mures et quelques roses pâles
Mais en attendant j'écoute les oiseaux
Qui chantent et se chamaillent dans les roseaux
Mais en attendant je regarde les roseaux
Qui ploient et ondulent sous le poids des oiseaux.
Quand je sortirai de prison de ce bagne
J'irai voir où ils en sont tous dans ma capitale
J' emmènerai des chansons et ma compagne
J'exposerai mes tripes et mon coeur à l'étal
Mais en attendant j'observe les moineaux
Qui picorent le pain que je laisse aux oiseaux
mais en attendant j'offre du pain aux oiseaux
Aux mésanges , aux grives, aux pies et aux moineaux.
Quand je sortirai de l'hôpital de glace
j'irai mumurer des peines pas capitales
Qui le soir se fondent dans le bleu de l'espace
Dans les yeux des filles qui ne pensent pas à mal
Mais en attendant j'écoute les tourterelles
Qui roucoulent l'amour qu'elles se font entre elles
Mais en attendant j'écoute les rires de celle
Qui simplement est l'amour qu'elles tire d'elle
Ho et puis non en fait je n'irai surement pas
Viendraient-ils me voir ceux de la capitale
Sont-ils si importants ça je ne crois pas
Mon coeur à leurs indifférences s'empale
En attendant j'irai dans la haie de laurier
Débusquer ce merle pour l'entendre crier
En attendant je suis dans la haie de laurier
Et j'entends le merle rire et s'envoler ... rire et s'envoler ( ter )
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5. |
Mort subite
03:36
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J'étais seul sur la planète
Les pierres ne parlaient même plus
Et je regardais les comètes
Pleuvoir par myriades des nues
C'était le jour du grand silence
Tout en moi criait de courrir
Mais j'étais figé dans la danse
De tout ce qui semblait mourir
Et puis tout s'est cristallisé
Les arbres et les rires des gens
les océans avaient gelé
Le ciel s'était teinté de sang
J'étais seul sur la planète
Les pierres ne parlaient même plus
Et je regardais les comètes
Pleuvoir par myriades des nues
Et soudain je n'ai plus eu peur
J'entendais des rires de mes filles
j'ai revu toute ma vie de bonheur
En de grand flashs qui s'éparpillent
J'ai su l'ultime instant présent
Là si près juste le dernier
Et l'acceptant comme un enfant
C'est à toi que je l'ai donné
C'est à toi que je l'ai donné ...
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6. |
Les dieux
02:06
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Nous irons sur les sentiers de traverses
Chercher de nouvelles frontières
Nous irons sur les chemins parallèles
En quêtes de terres oubliées
Nous irons dans les espaces du dedans
Trouver les nouveaux souffles
Nous irons traverser l'intersidéral
D'un seul coup de troisième oeil
Nous irons rejoindre le futur
Y trouver nos âmes d'enfants
Nous irons loin de nous mêmes
A la recherche du grand silence
Nous braverons les tempêtes cosmiques
Loin de nos corps immobiles
Nous donnerons à ceux qui meurent
L'instinct de vie et de survie
Nous regarderons leurs enfants grandir
Nous les laisserons se faire du mal
Nous ferons des plus simples tous ceux
Qui poursuivront notre chemin
Nous leur donnerons de l'amour
Et leur bagage sera léger
Nous serons là à leur départ
Le coeur serré mais l'âme en paix
Nous nous endormirons heureux
De savoir qu'ils sont enfin des dieux
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7. |
Entités
03:30
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Entités de l'infini
Celles qui transportent la vie
Qui dérivent depuis des siècles
A destination des siècles
Dans les immense labyrinthes
Elles s'accouplent aux étreintes
Des multitudes d'espaces-temps
Qu'elles fulgurent en cet instant
Je voudrais que tu les vois
Si sûres d'elles et de leurs choix
Ces combattantes tranquilles
Si sûres de leurs flancs fertiles
Elles portent la connaissance
Qui enfante les naissances
Qu'elles distribuent par myriades
Sous les étoiles blafardes
Entités de l'infini
celles qui ressoufflent la vie
Qui la crée et la reprennent
Sans ménager leur peine
Ces galactiques fourmis
Leur inlassable alchimie
Elles la nourrissent de lumières
Qui sortent les coeurs des ornières
Je voudrais que tu les vois
Dans ton monde dans tes choix
Ces principes élémentaires
Qui ensemencent l'univers
Qui mettent la vie dans ton oeil
Qui te font passer les seuils
De consciences en consciences
Et leurs éblouissances
Entités de l'infini
Celle qui reverbent la vie
Celles qui au fond ne font qu'un
Riant d'autrefois et de demain
je voudrais que tu les vois
Tu sais tu as le choix
Fermer ton coeur et mourrir
Frémir de vie et t'ouvrir
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