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1. |
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Chevelure des ombres mortes
Dans la nuit qui les emporte
Par-delà le vide immense
Entre ténèbres et silence
Chevelure des ombres danse
Que plus un vivant ne sorte
Chevelure des ombres mortes
Que plus un vivant ne sorte,
Dans les couloirs, les cohortes
Emmèneront vers le vide
Le navire translucide
Capitaine courageux
Dans l'univers nuageux
Ciel sans fin, poussière du monde,
Que la vérité profonde
Poursuit pour l'éternité
Dans le cargo percuté
Sur le flanc, sur le côté
Dans le delta d'Andromède
Chevelures belles ou laides
Retombent sur le navire
Comme poulpe des abysses
Chevelures des algues bleues
Comme guerriers immobiles
Mécanique trop fragile
Des corps humains sur les tables
Ciel de fumée, vent de sable
Ciel sans fin, poussière du monde
Noir d'abysse, boucles blondes
Des enfants dans leur sommeil
Dans une ruche sans abeille
Et le navire continue
Allant dans sa coque nue
Si seulement t'avais connu la terre,
Du temps des océans et des continents verts
De la mousse, des plantes, des saisons, de la pluie
Et je pleure sur lui
Qui va dans l'océan suivant la pente
Masque blanc, vêtement d'amiante
Ciel sans fin, poussière du monde
Ciel sans fin, poussière du monde
Noir d'abysse, boucles blondes
Des enfants dans leur sommeil
Dans une ruche sans abeille
Et le navire continue
Allant dans sa coque nue
Vers des mondes inconnus
Parlant d'autres univers
Sur des pupitres de verre
La tête à côté du corps
Seul un robot parle encore
Si seulement t'avais connu la terre
Ciel sans fin, poussière du monde
Vivre juste une seconde
Vivre encore ce qu'il a vu
Vivre ce qu'il a vécu
Capitaine
Si seulement t'avais connu la terre
Du temps des océans
Et des continents verts
De la mousse, des plantes
Capitaine courageux
Dans l'univers orageux
Poursuit pour l'éternité
Dans le cargo percuté
Dans le delta d'Andromède
Chevelures belles ou laides
Retombent sur le navire
Comme poulpe des abysses
Comme poulpe
Capitaine
Que le vide entraîne
Sous les étoiles
Comme pollen
Ta peine,
Dans le grand tumulte des cieux
Comme pollen
Dans le grand tumulte
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2. |
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Ne les réveillez pas
Ils sont dans leur sommeil
Comme de petits œufs
Comme de jeunes abeilles
De simples arbrisseaux
Poussant près des fontaines
D'où naissent toutes les eaux
Toutes les rivières idem
Ne les réveillez pas
Ils sont dans leur sommeil
Un ongle de mica
Et la lèvre vermeil
Tandis qu'au-dessus d'eux
Une forme attentive
Songe aux instants d'avant
Où elle était pareille
Elle était semblable
Rangée sous une table
Haute comme une chaise
Petit meuble bancal
Ne les réveillez pas
Ils sont dans leur sommeil
Ce songe est indolore
Qui conduit là-bas
On en a vu des équipages
S'endormir, s'endormir
S'endormir comme ça
Ne les réveillez pas
Ils sont dans leur sommeil
Comme de petits soldats
Raisins sur une treille
Qu'on ne cueillera pas
Au milieu des vallons
Et des vallées sans nombre
Regardez-les dans l'ombre
De jouets insignifiants
Dans la chambre lilas
Ne les réveillez pas
Ils sont dans leur sommeil
Ce songe est indolore
J'ai refermé la porte
De ce monde-ci
Afin que rien ne sorte
Comme d'un petit enclos
Au flanc d'une colline
Où les choses poussent
Pour se couvrir bientôt
D'une toison rousse
Lorsque l'automne est là
Ne les réveillez pas
Ils sont dans leur sommeil
Ce songe est indolore
Qui conduit là-bas
On en a vu des équipages
S'endormir comme ça
J'ai refermé la porte
Ne me demandez pas
Si cette chambre existe
Si elle n'existe pas
Comme une place forte
Tandis que j'ai marché
Dans la chambre lilas
Ne les réveillez pas
Le reste est sans objet
Ce songe est indolore
Qui conduit là-bas
On en a vu des équipages
Ne les réveillez pas (cover)
Gérard MANSET
interprété par Hugues Lemoîne
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3. |
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Marcher tout l'hiver
Dans la poudreuse
Jusqu'à la maison fleurie
Sous les montgolfières
Nos vies heureuses
Que demander au seigneur ?
On a fait de nos mains
La pluie et le beau temps
Un salon, un jardin
L'amour, les paravents
Pour mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Des vues imprenables
Tombées du ciel
Et nos regards s’attendrissent
Le temps d'une escale
Goûter au miel
D'un tout nouveau précipice
Que nos pas dans la neige
Nous redonnent la grâce
Illusion d'un cortège
Le parfum à la glace
De mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Ad vitam æternam
Sur la plage, sur un sablier
Mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
La douceur tombera
Comme une coulée de plomb
On se relèvera
La nuit sur le balcon
Pour mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Nos âmes à l'abri (cover)
Musique Alain Bashung
Paroles Doriand
Orchestration Edith Fabuena
du disque posthume "En amont"
Pauvre interprétation de l'orchestration
& du chant Hugues Lemoîne mars 2019
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4. |
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Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage
Et l'on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus
C'est pas la peine d'aller chercher plus loin
Faut laisser faire, c'est très bien
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait
Qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard entre les lignes
Entre les mots et sous le fard d'un serment maquillé
Qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit...
Avec le temps, avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs
Ça t'a une de ces gueules
À la galerie "J'farfouille" dans les rayons de la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait, pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, avec le temps, va
Tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas, les mots des pauvres gens
"Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid"
Avec le temps
Avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi
Comme un cheval fourbu et l'on se sent glacé
Dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul
Peut-être, mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment, avec le temps
On n'aime plus
AVEC LE TEMPS (cover)
paroles et musique Léo Ferré
guitare classique et oud Alexis Maréchal
interprète Hugues Lemoine (chant)
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5. |
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Heure hindoue, rentrer tard
Tard ou tôt, c'est comme on l'entend
Et j'ai l'idée d'une idée dans les airs
Et décoller de ce bitume et ces pavés
A fond de cale dans l'air silencieux
Oublier cette putain de pluie, la nuit est finie
Peut-etre enfin demain nous appartient
Gemini, meme si je n'suis rien, si j'suis personne, personne,
Gemini, un grain de poussière dans la grisaille
Gemini, un parfum qui vient de quelque part
Où les portes ne sont pas closes
Over the rainbow
Heure hindoue, rentrer tôt
Tôt ou tard c'est comme on le sent
Et j'ai l'idée d'm'élever dans l'espace
Oublier ce putain d'ennui, la nuit est finie
Je sais enfin que demain nous appartient
Gemini, meme si je n'suis rien, si j'suis personne, personne,
Gemini, sortir ce matin de la grisaille
Gemini, je crois en quelque chose, quelque part
C'est sûr il y a autre chose
Over the rainbow
Heures hindoues, imprécises
Et tu voudrais que je t'emmène, alors viens
Dans la vie martienne
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6. |
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Je peux plus dire je t' aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie, ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi.
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oublié
Tu peux toujours compter sur moi
A la la wa la la dir
A la la la dom wa la la
Je ne peux plus dire je t'aime
Sans donner ma langue à couper
Trop de serpents sous les caresses
Trop d' amours à couteaux tirés
Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Toi et moi ne sommes plus les mêmes
Pourquoi l'amour vient et s'en va
Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu'un ami t'a oublié
Tu peux toujours compter sur moi
Et qu'un ami vienne à manquer
Tu peux toujours compter sur moi
Je ne peux plus dire je t'aime
Jacques Higelin
interpreté & autoproduit par Hugues Lemoîne
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7. |
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Je ne t'ai jamais dit
Mais nous sommes sommes immortels
Pourquoi es-tu parti
Avant que je te l'apprenne?
Le savais-tu déjà?
Avais-tu deviné?
Que des dieux se cachaient
Sous des faces avinées
Mortels, mortels
Nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit
Mais nous sommes immortels
As-tu vu ces lumières
Ces pourvoyeuses d'été
Ces leveuses de barrières
Toutes ces larmes épuisées
Les baisers reçus
Savais-tu qu’ils duraient?
Qu'en se mordant la bouche
Le goût en revenait
Mortels, mortels
Nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit
Mais nous sommes immortels
As-tu senti parfois
Que rien ne finissait?
Et qu'on soit là ou pas
Quand même on y serait
Et toi qui n'es plus là
C'est comme si tu étais
Plus immortel que moi
Mais je te suis de près
Mortels, mortels
Nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit
Mais nous sommes immortels
Mortels, mortels
Nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit
Mais nous sommes immortels
Immortels (cover)
Musique Alain Bashung
Paroles : Dominique Ané
Interprète (chant) Hugues Lemoîne
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8. |
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Vos luttes partent en fumée
Vos luttes font des nuées
Dénuées de scrupules
Vos luttes partent en fumée
Vers des flûtes enchantées
Et de cruelles espérances
Me lancent des dagues et des lances
En toute innocence
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée
Sous les yeux embués
D’étranges libellules
Pour une grimace et un rictus de plus
J’fais des heures sup’
Je m’en donne de la peine
Je cogite je m’agite je rejoue la scène
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Et mon corps de se vouer
A des lunes surdouées
Aux courbes souveraines
Pleines pleines
Vos luttes partent en fumée
Sous des soleils qui s’ignorent
Dor- dormez mes réponses allongées
Mes que dire mais que faire
Mais comment ça tient en l’air
Ces deux hémisphères
Par quel mystère
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée ...
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9. |
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On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour, j'ai fait le mort
T'étais pas née
À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d'eau
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
J'ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens (cover)
Musique Alain Bashung, Édith Fambuena, Jean-Louis Piérot
Paroles Jean Fauque, Alain Bashung
Interprête (chant) Hugues Lemoîne
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10. |
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On est tant, on est tout, on est si peu de choses
Et tellement tout qu'on ne sait plus très bien
Pourquoi on joue
On se laisse, on se lasse, on abandonne vite à la surface
Et quand tout dégringole (quand tout dégringole) on s'carapace
J'tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur on and on and on and on and on
J'tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n'abîmer personne
Et je branche tout sur on and on and on and on and on
On se pare, on se marre, on s’égare en chemin, on redémarre
On se met mal pour un soir
Juste pour voir
On s'éteint, on s’épaule, on repousse les trains, on tient des rôles
Et ma main dans la tienne me fait du bien
J'tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur on and on and on and on and on
J'tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n'abîmer personne
Et je branche tout sur on and on and on and on and on
On est je, on est tu et puis on devient nous
C'est le jeu et puis il y a vous, il y a eux
J'tape plus fort
Et je passe à tabac tous mes remords
Je me battrais sans abîmer personne
Et je branche tout sur on and on and on and on and on
J'tape plus fort
Quand au fond de la poitrine ça cogne
Je prendrai soin de n'abîmer personne
Et je branche tout sur on and on and on and on and on
On and on and on and on and on and on
On and on and on and on and on and on
On and on and on and on and on and on
On and on and on and on and on
On and on and on and on and on and on
On and on and on and on and on and on
On and on and on and on and on and on
On and on and on and on and on and
Paroles et musique Joyce Jonathan / Matthieu Mendes
interprete (chant) Hugues Lemoîne
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11. |
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Solo dans ma peau, sur la plage
J'me la joue mélo, je drague les nuages
Solo dans ma fête, c'est dommage
A deux c'est tellement chouette
D'fumer des cigarettes, sur la plage
Solo dans l'bateau, je mets les voiles
Mais solo je prends l'eau, des matelots
Où es-tu mon alter, où es-tu mon mégot
Pour moi t'étais ma mère mon père mon rodéo
Je traverse le désert l'amour en solitaire
Reviens moi mon alter, reviens moi héros
Je veux retrouver ma terre ma bière et mon tricot
Plus traverser le désert, l'amour en solitaire
Solo sur mon île, sur ma plage
J'me tiens plus qu'à un fil
J'ramasse mon coquillage fragile
Solo dans ma gueule j'peux plus voir
Te voir dans toutes ces gueules en miroir
Où es-tu mon alter, où es-tu mon mégot
Pour moi t'étais ma mère mon père mon rodéo
Je traverse le désert l'amour en solitaire
Reviens moi mon alter, reviens moi héros
Je veux retrouver ma terre ma bière et mon tricot
Plus traverser le désert, l'amour en solitaire
Solo j'danse le slow sur ta plage
J'm'enroule dans les flots
Solo j'fais naufrage
Mais dans l'fond j'm'en fous
C'est pas grave
Sans toi j'devenais flou
Un point c'est tout
L’AMOUR EN SOLITAIRE (cover)
Juliette Armanet
Paroles : Juliette Anne Solange Armanet
Interprete chant : Hugues Lemoîne
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12. |
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Tant qu'on ne sait pas qu'on ne sait rien
Tant qu'on est de gentils petits chiens
Tant que la petite santé va bien
On n'est pas la queue d'un être humain
Tant qu'on ne sait pas le coup de frein
Qui vous brûle à vif un jour de juin
Tant qu'on ne sait pas que tout s'éteint
On ne donne quasi jamais rien
Tant qu'on ne sait pas que tout éreinte
Tant qu'on ne sait pas ce qu'est la vraie crainte
Tant qu'on n'a jamais subi la feinte
Ou regarder pousser le lierre qui grimpe
Tant qu'on n'a pas vu le ciel déteint
Flotter le cadavre d'un humain
Sur un fleuve nu comme un dessin
Juste un ou deux traits au fusain
C'est une chanson, une chanson pour les vieux cons
Comme toi petite conne d'autrefois
C'est une chanson une chanson qui vient du fond de moi
Comme un puit sombre et froid
Tant qu'on ne sait pas qu'on est heureux
Que là-haut ça n'est pas toujours si bleu
Tant qu'on est dans son nuage de beuh
Qu'on ne se dit pas je valais mieux
Tant qu'on n'a pas brûlé le décor
Tant qu'on n'a pas toisé un jour la mort
Tant qu'on a quelqu'un qui vous serre fort
On tombe toujours un peu d'accord
C'est une chanson, une chanson pour les vieux cons
Comme toi, petit con d'autrefois
C'est une chanson, une chanson qui vient du fond de moi
Comme un puit sombre et froid
Tant qu'on ne sait pas ce qu'est la fuite
Et la honte que l'on sait qu'on mérite
Tant qu'on danse au bal des hypocrites
Qu'on n'a jamais plongé par la vitre
Tant qu'on n'a pas vu brûler son nid
En quelques minutes à peine, fini
Tant qu'on croit en toutes ces conneries
Qui finissent toutes par "pour la vie"
LA CHANSON DES VIEUX CONS
Benjamin Biolay
interprète Hugues Lemoîne
Paroles et musique Benjamin Biolay
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13. |
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Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie, mon enfant
Si tu aimes les éclaircies
Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis
Près de toi, tout le temps
Si tu pries quand la nuit tombe
Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps
Si tu aimes la marée basse
Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace
Dès qu'arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe, mon enfant
{Refrain:}
Ça n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou, plutôt sans
Si tu oublies les prénoms
Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l'orage
Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant
{au Refrain}
Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang
Si tu as peur de la foule
Mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant
{au Refrain}
Mon enfant
TON HERITAGE (cover)
Benjamin Biolay paroles et musique
interprête Hugues Lemoîne (chant)
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14. |
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Je me suis embarqué sur un vaisseau qui danse
Et roule bord sur bord et tangue et se balance,
Mes pieds ont oublié la terre et ses chemins
Les vagues souples m'ont appris d'autres cadences
Plus belles que le rythme las des chants humains.
A vivre parmi vous, hélas !
Avais-je une âme ?
Mes frères, j'ai souffert
Sur tous vos continents
A vivre parmi vous, hélas !
Avais-je une âme ?
Mes frères, j'ai souffert
Sur tous vos continents
Je ne veux que la mer, je ne veux que le vent
Pour me bercer, comme un enfant, au creux des lames.
Hors du port qui n'est plus qu'une image effacée
Les larmes du départ ne brûlent plus mes yeux
Je ne me souviens pas de mes derniers adieux
Ô ma peine, ma peine où vous ai-je laissée ?
Voilà, je suis parti plus loin que les Antilles
Vers des pays nouveaux lumineux et subtils
Je n'emporte avec moi pour toute pacotille
Que mon coeur
Mais les sauvages en voudront-ils ?
Ô ma peine, ma peine où vous ai-je laissée ?
Voilà je suis parti plus loin que les Antilles
Vers des pays nouveaux lumineux et subtils
Je n'emporte avec moi pour toute pacotille
Que mon coeur
Mais les sauvages en voudront-ils ?
Que mon coeur ...
Je me suis embarqué sur un vaisseau qui danse ...
L'HORIZON CHIMERIQUE
à mon ami Marc Leparoux disparu en mer
interprète Hugues Lemoîne (chant)
musique de Julien CLERC extrait du
recueil posthume 1920
de Jean de La Ville de Mirmont
poête bordelais mort à 27 ans pour la France en 1914
L'HORIZON CHIMERIQUE :
Je suis né dans un port et depuis mon enfance
J’ai vu passer par là des pays bien divers.
Attentif à la brise et toujours en partance,
Mon cœur n’a jamais pris le chemin de la mer.
Je connais tous les noms des agrès et des mâts,
La nostalgie et les jurons des capitaines,
Le tonnage et le fret des vaisseaux qui reviennent
Et le sort des vaisseaux qui ne reviendront pas.
Je présume le temps qu’il fera dès l’aurore,
La vitesse du vent et l’orage certain,
Car mon âme est un peu celle des sémaphores,
Des balises, leurs sœurs, et des phares éteints.
Les ports ont un parfum dangereux pour les hommes
Et si mon cœur est faible et las devant l’effort,
S’il préfère dormir dans de lointains arômes,
Mon Dieu, vous le vouliez, je suis né dans un port.
II
Par l’appel souriant de sa claire étendue
Et les feux agités de ses miroirs dansants
La mer, magicienne éblouissante et nue.
Éveille aux grands espoirs les cœurs adolescents.
Pour tenter de la fuir leur effort est stérile ;
Les moins aventureux deviennent ses amants,
Et, dès lors, un regret éternel les exile.
Car l’on ne guérit point de ses embrassements.
C’est elle, la première, en ouvrant sa ceinture
D’écume, qui m’offrit son amour dangereux
Dont mon âme a gardé pour toujours la brûlure
Et dont j’ai conservé le reflet dans mes yeux.
III
Quel caprice insensé de tes désirs nomades,
Mon cœur, ô toi mon cœur qui devrais être las,
Te fait encore ouvrir la voile au vent des rades
Où ton plus fol amour naguère appareilla ?
Tu sais bien qu’au lointain des mers aventureuses
Il n’est point de pays qui vaille ton essor,
Et que l’horizon morne où la vague se creuse
N’a d’autres pèlerins que les oiseaux du Nord.
Tu ne trouverais plus à la fin de ta course
L’île vierge à laquelle aspirent tes ennuis.
Des pirates en ont empoisonné les sources.
Incendié les bois et dévoré les fruits.
Voyageur, voyageur, abandonne aux orages
Ceux qui n’ont pas connu l’amertume des eaux.
Sache borner ton rêve à suivre du rivage
L’éphémère sillon que tracent les vaisseaux.
IV
Le ciel incandescent d’un million d’étoiles
Palpite sur mon front d’enfant extasié.
Le feu glacé des nuits s’infuse dans mes moelles
Et je me sens grandir comme un divin brasier.
Les parfums de juillet brûlent dans le silence
D’une trop vaste et trop puissante volupté.
Vers l’azur ébloui, comme un oiseau, s’élance,
En des battements fous, mon cœur ivre d’été.
Que m’importe, à présent, que la terre soit ronde
Et que l’homme y demeure à jamais sans espoir ?
Oui, j’ai compris pourquoi l’on a créé le monde ;
C’était pour mon plaisir exubérant d’un soir !
V
Vaisseaux, nous vous aurons aimés en pure perte ;
Le dernier de vous tous est parti sur la mer.
Le couchant emporta tant de voiles ouvertes
Que ce port et mon cœur sont à jamais déserts.
La mer vous a rendus à votre destinée,
Au-delà du rivage où s’arrêtent nos pas.
Nous ne pouvions garder vos âmes enchaînées ;
Il vous faut des lointains que je ne connais pas.
Je suis de ceux dont les désirs sont sur la terre.
Le souffle qui vous grise emplit mon cœur d’effroi,
Mais votre appel, au fond des soirs, me désespère,
Car j’ai de grands départs inassouvis en moi.
VI
Vaisseaux des ports, steamers à l’ancre, j’ai compris
Le cri plaintif de vos sirènes dans les rades.
Sur votre proue et dans mes yeux il est écrit
Que l’ennui restera notre vieux camarade.
Vous le porterez loin sous de plus beaux soleils
Et vous le bercerez de l’équateur au pôle.
Il sera près de moi, toujours. Dès mon réveil,
Je sentirai peser sa main sur mon épaule.
VII
Le vent de l’océan siffle à travers les portes
Et secoue au jardin les arbres effeuillés.
La voix qui vient des mers lointaines est plus forte
Que le bruit de mon cœur qui s’attarde à veiller.
Ô souffle large dont s’emplissent les voilures,
Souffle humide d’embrun et brûlant de salure,
Ô souffle qui grandis et recourbes les flots
Et chasses la fumée, au loin, des paquebots !
Tu disperses aussi mes secrètes pensées,
Et détournes mon cœur de ses douleurs passées.
L’imaginaire mal que je croyais en moi
N’ose plus s’avouer auprès de ce vent froid
Qui creuse dans la mer et tourmente les bois.
VIII
Toi qui te connais mal et que les autres n’aiment
Qu’en de vains ornements qui ne sont pas toi-même,
Afin que ta beauté natale ne se fane,
Mon âme, pare-toi comme une courtisane.
Lorsque reviendra l’ombre et que tu seras nue,
Seule devant la nuit qui t’aura reconnue
Et loin de la cité dont la rumeur t’offense.
Tu te retrouveras pareille à ton enfance,
Mon âme, sœur des soirs, amante du silence.
IX
Ô la pluie ! Ô le vent ! Ô les vieilles années !
Dernier baiser furtif d’une saison qui meurt
Et premiers feux de bois au fond des cheminées !
L’hiver est installé, sans sursis, dans mon cœur.
Vous voilà de retour, mes pâles bien-aimées.
Heures de solitude et de morne labeur,
Fidèles aux lueurs des lampes allumées
Parmi le calme oubli de l’humaine rumeur.
Un instant, j’ai pensé que la plus fière joie
Eût été de m’enfuir, comme un aigle s’éploie,
Au lointain rouge encore des soleils révolus.
Et j’enviais le sort des oiseaux de passage.
Mais mon âme s’apaise et redevient plus sage,
Songeant que votre amour ne me quittera plus.
X
Mon désir a suivi la route des steamers
Qui labourent les flots d’une proue obstinée
Dans leur hâte d’atteindre à l’horizon des mers
Où ne persiste d’eux qu’une vaine fumée.
Longtemps il s’attarda, compagnon des voiliers
Indolents et déchus, qu’un souffle d’aventure
Ranime par instants en faisant osciller
Le fragile appareil de leur haute mâture.
Mais la nuit vient trop vite et ne me laisse plus,
Pour consoler encor mon âme à jamais lasse,
Que les cris de dispute et les chants éperdus
Des marins enivrés dans les auberges basses.
XI
Diane, Séléné, lune de beau métal,
Qui reflète vers nous, par ta face déserte,
Dans l’immortel ennui du calme sidéral,
Le regret d’un soleil dont nous pleurons la perte,
Ô lune, je t’en veux de ta limpidité
Injurieuse au trouble vain des pauvres âmes,
Et mon cœur, toujours las et toujours agité,
Aspire vers la paix de ta nocturne flamme.
XII
Novembres pluvieux, tristes au bord des fleuves
Qui ne reflètent plus le mirage mouvant
Des nuages au ciel, des arbres dans le vent,
Ni l’aveuglant soleil dont nos âmes sont veuves,
Faut-il que notre exil sous vos froides clartés
Ne conserve d’espoir que le peu que nous laisse
Le cri des trains de nuit qui sifflent leur détresse,
Quand les rêves sont morts dans les grandes cités ?
XIII
La Mer est infinie et mes rêves sont fous.
La mer chante au soleil en battant les falaises
Et mes rêves légers ne se sentent plus d’aise
De danser sur la mer comme des oiseaux soûls.
Le vaste mouvement des vagues les emporte,
La brise les agite et les roule en ses plis ;
Jouant dans le sillage, ils feront une escorte
Aux vaisseaux que mon cœur dans leur fuite a suivis.
Ivres d’air et de sel et brûlés par l’écume
De la mer qui console et qui lave des pleurs
Ils connaîtront le large et sa bonne amertume ;
Les goélands perdus les prendront pour des leurs.
XIV
Je me suis embarqué sur un vaisseau qui danse
Et roule bord sur bord et tangue et se balance.
Mes pieds ont oublié la terre et ses chemins ;
Les vagues souples m’ont appris d’autres cadences
Plus belles que le rythme las des chants humains.
À vivre parmi vous, hélas ! avais-je une âme ?
Mes frères, j’ai souffert sur tous vos continents.
Je ne veux que la mer, je ne veux que le vent
Pour me bercer, comme un enfant, au creux des lames.
Hors du port qui n’est plus qu’une image effacée,
Les larmes du départ ne brûlent plus mes yeux.
Je ne me souviens pas de mes derniers adieux…
Ô ma peine, ma peine, où vous ai-je laissée?
Voilà ! Je suis parti plus loin que les Antilles,
Vers des pays nouveaux, lumineux et subtils.
Je n’emporte avec moi, pour toute pacotille,
Que mon cœur… Mais les sauvages, en voudront-ils ?
L'HORIZON CHIMERIQUE
à mon ami Marc Leparoux disparu en mer
interprête Hugues Lemoîne (chant)
musique de Julien CLERC extrait du
recueil posthume 1920
de Jean de La Ville de Mirmont
poête bordelais mort à 27 ans pour la France en 1914
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15. |
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Hey Johnny Jane
Te souviens-tu du film de Gainsbourg Je t'aime
Je t'aime moi non plus un joli thème
Hey Johnny Jane
Toi qui traînes tes baskets et tes yeux candides
Dans les no man's land et les lieux sordides
Hey Johnny Jane
Les décharges publiques sont des atlantides
Que survolent les mouches cantharides
Hey Johnny Jane
Tous les camions à benne
Viennent y déverser bien des peines infanticides
Hey Johnny Jane
Tu balades tes cheveux courts ton teint livide
À la recherche de ton amour suicide
Hey Johnny Jane
Du souvenir veux-tu trancher la carotide
À coups de pieds dans les conserves vides
Oh Johnny Jane
Le beau camion à benne
Te transportait de bonheur en bonheur sous les cieux limpides
Hey Johnny Jane
Ne fais pas l'enfant ne sois pas si stupide
Regarde les choses en face sois lucide
Hey Johnny Jane
Efface tout ça, recommence, liquide
De ta mémoire ces brefs instants torrides
Hey Johnny Jane
Un autre camion à benne
Viendra te prendre pour t'emmener vers d'autres Florides
Hey Johnny Jane
Toi qui traînes tes baskets et tes yeux candides
Dans les no man's land et les lieux sordides
Hey Johnny Jane
Écrase d'un poing rageur ton oeil humide
Le temps ronge l'amour comme l'acide
Ballade de Johnny Jane (cover)
Paroles : Serge Gainsbourg / Jean Pierre Sabard
Musique : Serge Gainsbourg
sur la musique de son film Je t'aime moi non plus (1976)
Interprète Hugues Lemoîne (dec 2019)
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16. |
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La vie sans toi
Le coeur à l'envers
C'est l'eau sans la mer
C'est froid comme l'hiver
C'est long comme la nuit
C'est lourd comme l'ennui
La nuit sans l'aurore
C'est long comme la mort
La vie sans toi
Vers qui et vers quoi
Le sol sous mes pas
Se dérobera
Tout seul sur la Terre
Le coeur en enfer
Dieu me garde de vivre un seul jour
Sans toi
Vivre sans vivre
Moi qui n'ai jamais su marcher
Que pour te suivre
Ivre de vivre
Pour respirer l'air que tu respires
Laisser parler nos coeurs sans rien dire
Vivre ou survivre
Sans plus jamais trouver dans tes yeux
La fin du livre
Vivre sans vivre
Dieu me garde de vivre un seul jour
Sans toi
Vivre sans vivre (cover) Samba em preludio
Musique Baden Powell (arrangement original Guerra Peixe)
Texte original brésilien Vinicius de Moraes
Texte français Yves Duteil
Interprétation Hugues Lemoîne
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17. |
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La mer est immense, je ne peux traverser
Je n'ai pas d'ailes pour la survoler
Préparez moi un bateau pour deux
Nous ramerons mon amour et moi
Navire je vois qui fend les flots
Chargé ras bord et je ne sais
Si cet amour que j'ai en moi
Dans les abîmes m'entraînera
Contre un jeune chêne je me suis appuyé
Pensant qu'il pouvait résister
Mais hélas il a plié
Comme mon amour il s'est brisé
Dans un buisson j'ai posé ma main
Croyant tendre fleur y trouver
Mes doigts aux épines j'ai blessé
La tendre fleur est tombée
L'amour est joie, l'amour est beauté
Ainsi les fleurs en leur matin
Mais l'amour passe et disparaît
Comme de la fleur, rosée d'été
La mer est immense
Graeme Allwright - 1966
Chanson du folklore anglais
Paroles : Marshall Brickman / Clarence Cooper
Interprétation orchestre et voix : Hugues Lemoine 02-2020
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18. |
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Paroles Charles Level
Nous avons joué notre vie ensemble
Et puis un beau jour la chance a tourné
On ne finira pas la partie ensemble
Et chacun s'en va seul de son côté
Bravo tu as gagné, et moi j'ai tout perdu
On s'est tellement aimé, on ne s'aime plus
J'étais sûr de moi, je vivais tranquille
Et ta main dans ma main je croisais les doigts
Et tous les tricheurs de la grande ville
Ne me faisaient pas peur quand tu étais là
Mais les dés sont jetés, pair impair, rouge ou noir
Qui est le plus heureux de nous deux ce soir?
Bravo tu as gagné, et moi j'ai tout perdu
On s'est tellement aimé, on ne s'aime plus
Est-ce qu'il est ton complice ce partenaire
Que tu as choisi pour me remplacer?
En amour la loi, c'est comme à la guerre
Le plus fort des deux reste le dernier
Et notre amour si beau finit pourtant si mal
On le juge à huis clos dans un tribunal
Bravo tu as gagné, et moi j'ai tout perdu
On s'est tellement aimé, on ne s'aime plus
Nous avons joué notre vie ensemble
Et puis un beau jour la chance a tourné
On ne finira pas la partie ensemble
Et chacun s'en va seul de son côté
Bravo tu as gagné, bravo tu as gagné
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19. |
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J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer
J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons...
J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire
Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons...
J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme
Les daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'Histoire
Leur rende les honneurs
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons...
J'aime les gens qui doutent
Et voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes aux printemps
Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
qu'on leur dise, on leur crie
Merci d'avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu ...
"Les gens qui doutent" (cover)
Anne Sylvestre, 1977
interprète Hugues Lemoîne (chant)
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20. |
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Prends-moi la main, s'il te plaît
Ne me laisse pas m'envoler
Reste avec moi, s'il te plaît
Ne me laisse pas t'oublier
We're walking in the air
We're floating in the moonlight sky
I'm finding I can fly
So high above with you
Reste avec moi, s'il te plaît
Ne me laisse pas t'oublier
Prends-moi la main, en secret
Je te laisserai m'envoler
M'envoler
T'embrasser
Te toucher
Accepter
D'oublier
M'envoler
T'embrasser
Te toucher
We're walking in the air
Riding in the midnight blue
Prends-moi la main, s'il te plaît
Ne me laisse pas m'envoler
Reste avec moi, s'il te plaît
Ne me laisse pas t'oublier
M'envoler
T'embrasser
Te toucher
Accepter
D'oublier
M'envoler
T'embrasser
Te toucher
Reste avec moi, s'il te plaît
Ne me laisse pas t'oublier
Prends-moi la main, en secret
Je te laisserai m'envoler
REST
Paroles Charlotte Gainsbourg
Musique Guy-Manuel de Homem-Christo
intertrêté par Hugues Lemoine (chant)
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21. |
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C'est comme si j'étais devenue un monstre d'amour
Mes jambes flanchent, mon cœur est lourd
Je finirai par m'étouffer dans tout ce velours
J'ai beau hurler, mes cris sont sourds
Dis-moi, dis-moi pourquoi je sombre
Dans des eaux, dans des ombres
Dans lesquelles je me noie
Dis-moi quelle est cette colère
Qui me tord, qui m'atterre
Que je ne connais pas
C'est comme si j'étais transformée en monstre d'amour
Et j'ai perdu famille et bravoure
Mes yeux ont appris par cœur tes formes et tes contours
Et les devinent quand s'éteint le jour
Dis-moi, dis-moi pourquoi je sombre
Dans des eaux, dans des ombres
Dans lesquelles je me noie
Dis-moi quelle est cette colère
Qui me tord, qui m'atterre
Que je ne connais pas
Dis-moi quelle est cette colère
Qui me tord, qui m'atterre
Que je ne connais pas
C'est comme si j'étais devenue un monstre d'amour
Mes jambes flanchent, mon cœur est lourd
Monstre d'amour
Clara Luciani
Paroles : Clara Luciani / Ambroise Willaume
Interprete chant et orchestrarion : Hugues Lemoîne
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22. |
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C’est ainsi que les jours défilent
C’est ainsi que la vie s'en va
Plus de non et plus de possible
Plus de force dans les bras
Ni pour se prendre par la main
Ni pour se soulever du sol
Devenu trop lourd le chagrin
C’est déjà la fin du chemin
Seul définitivement
Balayé par le vent
Secoué en dedans
Allongé sur un banc
Définitivement,
Un peu calme, un peu blanc
Encore un peu vivant
Sans trop savoir comment
Sans trop savoir pourquoi
Sans trop savoir pour qui
Là véritablement
Seul définitivement
Seul définitivement
Et c’est ainsi que les choses se meurent
C’est ainsi que l’amour s’éteint
Il brûle encore comme il demeure
Brûles les lèvres et les mains
Hier est encore aujourd’hui
Il durera aussi demain
Dans des regrets indoloris
Dans le foulard des parfums
Seul définitivement
Balayé par le vent
Secoué en dedans
Allongé sur un banc
Définitivement
Un peu calme, un peu blanc
Encore un peu vivant
Sans trop savoir comment
Sans trop savoir pourquoi
Sans trop savoir pour qui
Là véritablement
Seul définitivement
Seul définitivement
Seul définitivement
Seul définitivement
paroles Marc Lavoine paroles
musique Fabrice Aboulker
interprète (chant) Hugues Lemoine
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23. |
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Hé toi
Qu'est-ce que tu regardes
T'as jamais vu une femme qui se bat
Suis moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mors, comme j'aboie
Prends garde
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Hé toi
Mais qu'est ce que tu crois
Je ne suis qu'un animal
Déguisé en madone
Hé toi
Je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frissonne
Prends garde,
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde,
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Hé toi
Qu'est ce que tu t'imagines
Je suis aussi vorace
Aussi vivante que toi
Sais tu
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille
Que tu ne soupçonnes pas
Prends garde,
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde,
Sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Regarde
LA GRENADE (cover)
Clara Luciani paroles et musique
interprété par Hugues Lemoîne (orchestration et chant) mai 2018
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24. |
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Je t'ai vu tracer le long du paysage
Une ligne des aimées qui détruisent ton langage
Et quand tu chantais plus fort dans ton silence
Je voyais les larmes couler toujours à contresens
Mais quand les saisons attendront ton retour
Ce sera le vent qui portera secours
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu'on puisse crier tout bas
J'ai voulu calmer ton souffle qui s'étouffait
Des courses vers le vide, ton rire qui soupirait
Si tu mets le cap vers des eaux restant troubles
Je serai le phare qui te guidera toujours
Mais quand les saisons attendront ton retour
Ce sera le vent qui portera secours
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu'on puisse crier tout bas
Je t'ai vu tracer le long du paysage
Une ligne des aimées qui détruisent ton langage
Et quand tu chantais plus fort dans ton silence
Je voyais les larmes couler toujours à contresens
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu'on puisse crier tout bas
CRIER TOUT BAS (cover)
interprêté par Hugues Lemoine
Paroles et musique Beatrice Martin (Coeur de pirate)
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25. |
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On a tous
Une chanson d'Souchon qui nous traîne
Un vieux col roulé qui nous gène
Une rentrée, une odeur de trousse
Dans nos souvenirs, on a tous
Toutes ces choses qui durent et qui tiennent
Un vieux poster de Saint-Étienne
Des mots qui nous ont démolis
Des "je préfère qu'on reste amis"
Toutes ces pierres sur lesquelles on se hisse
Et qui font de nous un édifice
On a tous au fond du mental
Toutes ces choses fondamentales
Toutes ces personnes nées dans le passé
Qui nous poussent et qui nous font pousser
Cachées là au fond du mental
Ce sont les choses fondamentales
On a tous
Une bonne odeur de tarte aux pommes
Une chanson super en automne
Un vieux couloir qui fout la frousse
Dans nos souvenirs, on a tous
Une amoureuse en collégienne
Des prénoms qui soudain reviennent
Devant des vielles photos d'élèves
Ce qui nous a élevé nous élève
Toutes ces pierres sur lesquelles on se hisse
Et qui font de nous un édifice
On a tous au fond du mental
Toutes ces choses fondamentales
Toutes ces personnes nées dans le passé
Qui nous poussent et qui nous font pousser
Cachées là au fond du mental
Ce sont les choses fondamentales
Si un jour je me désaccorde
Même perdu, déboussolé
Je ferai résonner la corde
La note sur laquelle j'ai poussé
Toutes ces pierres sur lesquelles on se hisse
Et qui font de nous un édifice
On a tous au fond du mental
Toutes ces choses fondamentales
Toutes ces personnes nées dans le passé
Qui nous poussent et qui nous font pousser
Cachées là au fond du mental
Ce sont les choses fondamentales
On a tous
Toutes ces choses fondamentales
Paroles Paul Ecole Musique Calogero et son frère Gioacchino
interprêté par Hugues Lemoîne (chant)
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26. |
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À mesure que le temps passe
Je mesure le temps qui passe
Et tandis que l'eau s'étend
Jusqu'à l'autre bout de l'étang
Je regarde l'aube claire
S'allonger sur les conifères
À l'aulne à l'orée du jour
Le soleil sera de retour
En dépit des années noires
Des années folles, des heures de gloire
À la lisière du torrent
J'irai m'asseoir sur un banc
On ira faire un tour de barque
On ira déjeuner au parc
On s'embrassera dans le cou
Il y aura tout autour de nous
"If you listen you can hear it call
Wailaree, wailaree...
There is a river called the River Of No Return..."
À mesure que le temps passe
Je mesure le temps qui passe
Et tandis que l'eau s'étend
Jusqu'à l'autre bout de l'étang
Je regarde l'aube claire
S'allonger sur les conifères
À l'aulne à l'orée du jour
Le soleil sera de retour
En dépit des années noires
Des années folles, des heures de gloire
À la lisière du torrent
J'irai m'asseoir sur un banc
On ira faire un tour de barque
On ira déjeuner au parc
On s'embrassera dans le cou
Il y aura tout autour de nous
Les cerfs-volants qui planent
Quelques amants qui flânent
Un petit vent
Les parasols
Plantés dans le sol
Il y a longtemps
LES CERFS-VOLANTS (COVER)
Benjamin Biolay
interprete Hugues Lemoine (orchestration et chant)
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27. |
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N'écris pas !
Je suis triste et je voudrais m'éteindre
Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre
Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau
N'écris pas !
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes
C'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas !
Je te crains, j'ai peur de ma mémoire
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire
Une chère écriture est un portrait vivant
N'écris pas !
Ces deux mots que je n'ose plus lire
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur
Que je les vois briller à travers ton sourire
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur
N'écris pas !
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes
C'est entendre le ciel sans y monter jamais
... N'écris pas !
LES SEPARES (cover)
musique Julien CLerc
paroles Marceline Desbordes-Valmore
Interprete chant et orchestrarion : Hugues Lemoîne
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28. |
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Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a plus besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
Tous les mots bleus
LES MOTS BLEUS (cover)
Christophe
interprete Hugues Lemoîne (chant)
Paroles : Daniel Bevilacqua / Jean Michel Jarre
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29. |
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Bruxelles ma belle
Je te rejoins bientot
Aussitot que Paris me trahit
Et je sens que son amour aigrit et puis
Elle me soupçonne d'être avec toi le soir
Je reconnais c'est vrai tous les soirs dans ma tête
C'est la fête des anciens combattants d'une guerre
Qui est toujours à faire
Bruxelles, attends moi j'arrive
Bientot je prends la dérive
Michel te rappelles-tu de la détresse de la kermesse
De la gare de midi
Te rappelles-tu de ta Sophie
Qui ne t'avait même pas reconnu
Les néons, les Léon, les noms de dieu
Sublime décadence la danse des panses,
Ministére de la biére artére vers l'enfer
Place de Brouckére
Bruxelles, attends moi j'arrive
Bientot je prends la dérive
Cruel duel celui qui oppose
Paris névrose et Bruxelles abrutie
Qui se dit que bientot ce sera fini
L'ennui de l'ennui
Tu vas me revoir Mademoiselle Bruxelles
Mais je ne serai plus tel que tu m'as connu
Je serai abattu courbatu, combattu
Mais je serai venu
Bruxelles attends, j'arrive
Bientot je prends la dérive
Paris je te laisse mon lit
BRUXELLES (cover)
Dick Annegarn
interprète Hugues Lemoîne (chant)
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30. |
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J'ai troqué mes cliques et mes claques
Contre des cloques et des flaques
Un sac à dos pour oublier
Qu'avant c'est toi qui me pesait
Ce qui m'emmène, ce qui m'entraîne
C'est ma peine, ma peine plus que la haine
Oh ma route, oh ma plaine
Dieu que je l'aime
Et tournent, et tournent dans ma tête
Les images du long métrage
Où tu es belle et moi la bête
Et la belle n'est jamais sage
Quand tu diras que c'est ma faute
Que je n'ai jamais su t'aimer
Au diable toi et tes apôtres
Je m'en vais
Et ce qui perle sur mon front
Gouttes de pluie, gouttes de froid
Donne des ailes, donne dont
L'envie de m'éloigner de toi
Et mes larmes, et mes armes
Sont ma peine, ma peine plus que la haine
Et mes larmes, mes larmes
Dieu que j'ai mal
Et tournent, et tournent dans ma tête
Les images du long métrage
Où tu es belle et moi la bête
Et la belle n'est jamais sage
Quand tu diras que c'est ma faute
Que je n'ai jamais su t'aimer
Au diable toi et tes apôtres
Oh, je m'en vais
Je m'en vais
Je m'en vais
Et tournent, et tournent dans ma tête
Les images du long métrage
Où tu es belle et moi la bête
Et la belle n'est jamais sage
Quand tu diras que c'est ma faute
Que je n'ai jamais su t'aimer
Au diable toi et tes apôtres
Oh, je m'en vais
Je m'en vais
JE M'EN VAIS (cover)
Vianney
interprete Hugues Lemoine (chant)
Paroles : Vianney Bureau / Clément Virgile Ducol
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31. |
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Laissez moi loin des causes perdues, des compteurs qui s'affolent
On apprend à écraser notre prochain dès l'école
On observe nos petits comme des bêtes en cage
Dans le doute on se méfie, ils ont peut être la rage
Laissez moi dans l'état où vous m'avez trouvé
Laissez moi me vautrer dans la gadoue, laissez, laissez
Comme un porc dans sa bauge ignorant des couteaux
Laissez moi quelques secondes savourer l'image de mes os
Bouillant dans une marmite pour un festin de choix
Ceux qui aimaient ma musique auraient enfin un bout de moi
Je n’entendrai plus dire qu'elle était sympa
Ne parlez pas de ma maitresse, elle mérite mieux que ça
Épargnez moi vos quelques larmes sur les drames de la solitude
Pour savoir qu'on finit toujours seul, pas besoin d'étude
Laissez moi jouer sur le piano de quelque vieille grand mère
Pas sûr que ça lui tiendra chaud quand elle sera six pieds sous terre
Et gardez moi vos enfants tristes, vos petits crève la faim
Qui n'en finissent pas de mourir depuis trente ans au moins
Je n'arrive plus à m'indigner le cul dans un fauteuil
À porter devant ma télé un brassard en signe de deuil
Laissez moi dans l'état où vous m'avez trouvé
Que je ne sois ni repris, ni échangé
Laissez moi dans l'état où vous m'avez trouvé
Merci à ceux qui savaient d'avoir voulu m'expliquer
Mais j'étais d'un autre temps, vous aviez d'autre moeurs
Moi ce que j'aime vraiment c'est la musique des ascenseurs
Pour l'échafaud mais oui celle qui donne envie de vous pendre
Laissez moi vous serrer la corde puis laissez moi descendre
J'avais si peu à dire qu'il fallait que je le chante
J'ai connu mieux que de grandir dans les années nonantes
Moi j'ai poussé sans trop de casse en évitant les gouttes
Et depuis j'exhibe ma carcasse le long des routes
D'un pays pour lequel au mieux je ne ressens plus rien
Ils ont un avis sur tout, eux, ils n'auront pas le mien
Et bien que dieu les a mis là, j'y suis, j'y reste
Désormais nul ne me verra chevaucher toujours plus à l'ouest
Je voyage sur des mers d’absinthe, te souviens tu ma soeur
Que demain était plus beau, il était bien plus beau qu'ailleurs
Et d’ailleurs demain rangez moi dans un carton sur une pile
Inscrivez dessus haut et bas, et sur mes pieds d'argile
A l'encre bleu roi à la bombe j'aimerais qu'on ajoute
"Les colosses se brisent quand ils tombent, prière de prendre soin d'Helmut"
Comme ils n’auront jamais été que mort et combat
Angoisse et cruauté ce que je n'explique pas
C'est la joie qui parfois surgit et qui toujours m'enivre
La joie du simple fait de vivre
La joie du simple fait de vivre
La joie du simple fait de vivre
La joie !
HAUT, BAS, FRAGILE (cover)
Paroles Yannick Marais (La Maison Tellier)
Musique de La Maison Tellier
réinterprétée dans la douleur par Hugues
qui eu du mal avec l'orchestration et le chant
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32. |
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Si un jour tu veux revenir
Sans mots, sans pleurs, sans même sourire
Négligemment et sans te retenir
Sans farder du passé tout l'avenir...
Le soir quand je te vois sourire
Sur cette photo qui ne veut rien dire
Sous ta vieille lampe qui tremble et chavire
Tu viens grimacer dans mes souvenirs
Maintenant, comme avant,
Doucement, sans pâlir, sans mentir, sans souffrir...
Aujourd'hui, je te dis :
Souffrir par toi n'est pas souffrir,
C'est comme mourir ou bien faire rire
C'est s'éloigner du monde des vivants
Dans la forêt, voir l'arbre mort seulement..
Comme un jour tu viendras sûrement
Dans ce salon qui perd son temps,
Ne parlons plus jamais de nos déserts...
Et si tu restes je mets le couvert
Maintenant, comme avant,
Doucement, sans pâlir, sans mentir, sans souffrir
Aujourd'hui, je te dis :
Tous les voyages ne veulent rien dire
Je sais des choses qui te feraient rire
Moi qui entassais des souvenirs par paresse
Ce sont tes vieux chandails que je caresse
Maintenant, comme avant, doucement
Restons-en au présent pour la vie,
Aujourd'hui, reste ici
SOUFFRIR PAR TOI N'EST PAS SOUFFRIR (cover)
Paroles: Étienne Roda-Gil
musique: Julien Clerc
interprété par Hugues Lemoîne (chant)
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33. |
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Ce sont de drôl's de typ's qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison
Ce sont de drôl's de typ's qui traversent la brume
Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons
Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leurs sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femm' est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu
Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l'alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air
Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d'absurdité
Ce sont de drôl's de typ's qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôl's de typ's qui chantent le malheur
Sur les pianos du coeur et les violons de l'âme
Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
A leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art
lls marchent dans l'azur la tête dans les villes
Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux
Ils ont des paradis que l'on dit d'artifice
Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l'on mettait aux fers un édifice
Sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout
Les Poètes (cover)
Paroles et musique Léo Ferré
interprété par Hugues Lemoine (chant)
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34. |
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Comme dans les dessins de Folon
Ceux qu'on aimait quittent la Terre
Le corps lourd et l'âme légère
Un peu plus graves à l'horizon
Dans leur pardessus de béton
Ceux qu'on aimait nagent en silence
Dans le temps sage de l'absence
Comme dans les dessins de Folon
On pourrait presque les toucher
De l'autre côté du papier
Fantômes gris des jours de peine
En long cortège de semaines
A rêver loin dans leur lumière
On pourrait presque enfin se taire
Comme dans les dessins de Folon
Il y a du rose et du vert pâle
Et des souvenirs bleu d'opale
Dans un champ vide de coton
Comme des bulles de savon
Prisonniers de la transparence
Ceux qu'on aimait doucement dansent
Comme dans les dessins de Folon
On pourrait presque s'envoler
Dans la lenteur de leur passé
Frôler d'un long battement d'ailes
L'exil sans fin qui les appelle
A rêver loin dans leur mystère
On pourrait presque enfin se perdre
Comme dans les dessins de Folon
Ceux qu'on aimait nagent à l'envers
Oiseaux de l'eau, poissons de l'air
Perdent le fil de nos saisons
Dans la brume de leur prison
Ceux qu'on aimait toujours s'effacent
Derrière les voiles de l'espace
Comme dans les dessins de Folon
Un jour on voudra leur parler
De l'autre côté du papier
On rêvera d'aubes plus pâles
D'éternité couleur d'opale
Un jour on se laissera faire
On glissera dans leur lumière
Comme dans les dessins de Folon...
LES DESSINS DE FOLON (cover)
Paroles Yves Duteil Musique jean Musy
interprète Hugues Lemoîne (chant)
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35. |
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Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t'en loin, va t'en sereine
Qu'ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l'éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d'univers
Vole vole petite sœur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu'enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l'autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d'enfant
Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l'as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t'envoler
Vole, vole petite flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière
VOLE (cover)
interprété par Hugues Lemoîne (chant) avril 2018
chanson pour Céline Dion
Paroliers : Jean-Jacques Goldman / Roland Romanelli
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36. |
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Tout seul
Tout seul
Tout froissé
Tout cassé
Tout-à-fait dépassé
Tout seul
Tout seul
Tout me saoule
Tourneboule
Tout-à-coup tout s'écroule
Tu as préféré descendre en marche
Décidément l'amour ça ne marche
Pas tout seul
Tout seul
Tout seul
Tout c' qu'on a
Tout s'en va
T'oublier, non, j' peux pas
Tout seul
Tout seul
Tout perdu
Tout foutu
Tourner la page me tue
Tu as préféré descendre en marche
Décidément l'amour ça ne marche
Pas tout seul
Tout seul
Tout seul
Mais par contre
Un malheur
N'arrive jamais
Tout seul
Tout seul
Tout seul
Faut accepter de dérouiller
Faut s' débrouiller
Tout seul
Paroles et musique Jacques Duval
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37. |
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Tu peux toujours croire que les petites cases de la mémoire
Peuvent s'ouvrir comme des tiroirs et laisser partir les souvenirs
Tu sais, je t'aimais tellement fort que je t'aime encore
Je t'aimais tellement fort que je t'aime encore
Le bruit des fanfares, les trains qui entrent dans les gares
Le tam tam des pays noirs pourront pas couvrir ce que je vais dire
Tu sais, je t'aimais tellement fort que je t'aime encore
Je t'aimais tellement fort que je t'aime encore
Mes larmes, c'est rien. Si t'as du bonheur, tiens-le bien
Ces trucs la, ça va, ça vient, mais ça s'éteint pas sous les doigts
Et ça brûle comme du bois mort. On sera toujours corps à corps
Tu sais, je t'aimais tellement fort que je t'aime encore
Je t'aimais tellement fort que je t'aime encore
JE T'AIMAIS TELLEMENT FORT QUE JE T'AIME ENCORE (cover)
Michel Jonaz
interprète Hugues Lemoîne (chant) mai 2018
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38. |
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Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu te souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret de te dire que je m'en vais
Je t'aimais, oui, mais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu te souviens des jours heureux et tu pleures
Tu suffoques, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret de te dire que je m'en vais
Car tu m'en a trop fait
Paroles et musique : Serge Gainsbourg
interprété par le duo Tellma et Hugues Lemoîne (chant)
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39. |
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Il y a dans ma maison quelqu'un
dont j'me méfie qui me défie
qui s'assied à ma place, qui m'ressemble comme un frère
qui respire mon air
L'ennemi dans la glace
dont le regard me glace
sourit mais j'le connais bien
L'ennemi dans la glace
dont le regard me glace
il me veut pas du bien
Il y a chez moi un hôte indésirable
insaisissable
qui vit sous mon toit,
qui dort dans mon lit
qui jamais ne m'oublie
L'ennemi dans la glace
dont le regard me glace
sourit mais moi j'le connais
L'ennemi dans la glace
dont le regard me glace
il m'laissera pas en paix
Dehors je croise des étrangers
des ombres qui marchent dans le noir
Ce n'est pas d'eux que vient le danger
mais je reconnais chaque soir
mon pire ennemi dans ce miroir
Je m'souviens de l'homme que j'étais,
mais un traître l'a fait disparaître
Et moi, qui je suis ? chasseur ou chassé ?
Qu'est-ce qui s'est passé?
L'ennemi dans la glace
dont le regard me glace
Sourit mais j'le connais bien
L'ennemi dans la glace
dont le regard me glace
il me veut pas du bien
Dehors je croise des étrangers
des ombres qui marchent dans le noir
Ce n'est pas d'eux que vient le danger
mais je reconnais chaque soir
mon pire ennemi dans ce miroir
Paroles Jacques Duvall
Musique Alain Chamfort et Marc Moulin
Interprète (chant) Hugues Lemoine
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40. |
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JUSTE COMME UN ENFANT
Je voudrais m'éveiller
Jeune bébé plié
Dans le ventre de sa mère
Tirer mes très longs draps
Et dire que rien ne va
Je voudrais écouter
tous les bruits de la rue
Et la conversation
de la pluie sur le toit
En me disant tout bas
Je ne me lèverai pas!
Juste comme un enfant, juste un enfant,
Juste comme un enfant, comme un enfant,
Je voudrais déboucher
une bouteille de vin
En boire la moitié
Et puis verser le reste
Dans le creux de tes reins
Pour voir si tu dors bien
Je voudrais allumer
une vraie cigarette
Oublier le cendrier
Mettre le feu au lit
Tu pousserais sûrement
Enfin un cri surpris
Juste comme une enfant, juste comme une enfant,
Juste comme une enfant, comme une enfant
Je voudrais siffloter
Un air désespéré
Pendant qu'un beau voisin
T'emporterait très loin,
Evanouie et serrée
dans sa veste de cuir
Je voudrais continuer
Mon sommeil abrégé
Et me brûler les pieds
Tout en me récitant
Croix de bois, croix de fer,
si je meurs c'est l'enfer
Juste comme un enfant, juste comme un enfant,
Juste comme un enfant, comme un enfant.
Paroles Maurice Vallet
Musique Julien Clerc
Interprète (chant) Hugues Lemoine
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41. |
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Comme une bouffée de chagrin
Ton visage me dit plus rien
Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regard
C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s'avance
C'est ma main sur le téléphone
Maintenant qu'il n'y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminé
Tu nous disais qu'on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence
Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l'avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
Dans ce voyage sans retour
Je t'ai offert tout mon amour
Même en s'usant l'âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m'entendre ou bien me voir
Mais se parler c'était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d'autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôt
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence.
Paroles et musique Yves Duteil
Interprète (chant) Hugues Lemoine
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42. |
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Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il chante la terre.
Il chante la terre
Et c'est une vie sans mystère
Qui se passe de commentaires.
Pendant des journées entières,
Il chante la terre.
Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer.
Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il sait ce qu'il a à faire.
Il chante la terre.
Il reste le seul volontaire
Et, puisqu'il n'a plus rien à faire,
Plus fort qu'un armée entière,
Il chante la terre
Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer
Et voilà le miracle en somme,
C'est lorsque sa chanson est bonne,
Car c'est pour la joie qu'elle lui donne
Qu'il chante la terre.
Paroles et Musique Gérard Manset
Interprète (chant) Hugues Lemoine
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43. |
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{Parlé:}
D'abord, j'ai perdu ma langue
Et puis j'ai perdu mes clefs
Ensuite, j'ai perdu le nord, la tête un soir d'été
J'ai perdu mon adresse et puis j'ai perdu mon âme
J'ai perdu mon chemin
J'ai perdu d'avance, j'ai perdu la guerre
J'ai perdu le sens de l'humour, des affaires
Et puis j'ai perdu la mémoire, j'ai perdu le sourire
Le jour où j'ai perdu mon père
J'ai perdu à la loterie
{Refrain, chanté, x2}
Oh, viens me retrouver
Reviens mon amour
Pour dix de retrouvées
Je n'ai qu'un amour
{Parlé:}
Alors, j'ai perdu ma jeunesse
Et puis j'ai perdu confiance
J'ai perdu au poker, j'ai perdu la conscience
J'ai perdu la beauté, le goût, le toucher
J'ai perdu mes papiers, j'ai perdu mon identité
J'ai perdu la raison, j'ai perdu ma maison
J'ai perdu à tort ou à raison
J'ai perdu mon enfance
Et puis je t'ai perdue
J'ai perdu mon aimée
Il me reste la vie
J'ai perdu à la loterie
{au Refrain, chanté, x2}
{Parlé:}
D'abord, j'ai perdu ma langue
Et puis j'ai perdu mes clefs
Ensuite, j'ai perdu le nord, la tête un soir d'été
J'ai perdu mon adresse et puis j'ai perdu mon âme
J'ai perdu mon chemin
J'ai perdu d'avance, j'ai perdu la guerre
J'ai perdu le sens de l'humour, des affaires
Et puis j'ai perdu la mémoire, j'ai perdu le sourire
Le jour où j'ai perdu mon père
J'ai perdu à la loterie
{au Refrain, chanté, x2}
Paroles Marc Lavoine
Musique Fabrice Aboulker
Interprète (chant) Hugues Lemoine
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44. |
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Vous marchiez Juliet au bord de l'eau,
vos quatre ailes rouges sur le dos
Vous chantiez Alice de Lewis Carroll
Sur une bande magnétique un peu folle
Maman on va cueillir des pâquerettes
Au pays des merveilles de Juliet
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Sur les vieux écrans de soixante-huit,
vous étiez Chinoise, mangeuse de frites
Ferdinand Godard vous avait alpaguée
De l'autre côté du miroir d'un café
Maman on va cueillir des pâquerettes
Au pays des merveilles de Juliet
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Dans la tire qui mène à Hollywood,
vous savez bien qu'il faut jouer des coudes
Les superstars et les petites filles de Marlène
Vous coinceront Juliet dans la nuit américaine
Maman on va cueillir des pâquerettes
Au pays des merveilles de Juliet
Maman on va cueillir des pâquerettes
Au pays des merveilles de Juliet
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Paroles et musique Yves Simon
Interprète (chant) Hugues Lemoine
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45. |
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C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
A l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Y'a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Y'a plein de chiens
Y'a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien
On dirait le Sud...
Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la guerre
On le sait bien
On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c’est le destin
Tant pis pour le Sud
C’était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d’un million d’années
Et toujours en été
Paroles et musique Nino Ferrer
instrumental Guiseppe Bulla
interprète Hugues Lemoîne (chant)
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46. |
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Un jardin,
Quatre murs,
Un soleil
Doré comme un citron mûr,
Ta chaleur
Blottie contre ma chaleur,
Et ton coeur tout contre mon coeur.
Tes yeux doux,
Tes seins lourds,
Mes mains nues
Couchées contre tes velours,
Nos prénoms
Gravés au feutre en couleur,
Sur ton coeur, sur mon coeur.
{Refrain:}
Ce serait la maison du bonheur.
Même à fort loyer, j'suis preneur.
Il n'y aurait que toi contre moi
Et l'amour contre notre amour
Plus d'auto,
Plus d'ciné.
Rien qu'un rêve
Sur le bout de ton nez.
Tes grains de beauté,
Mon grain de folie
Et ta vie tout contre ma vie.
Rien qu'un toit
Pour nous deux,
Rien qu'une chambre
Avec vue sur tes yeux,
Le chien qui dort
Et qui veille au bas du lit
Sur ta vie, sur ma vie.
{Refrain}
Un jardin
Sur la mer,
Un chagrin
Jeté comme un fruit amer,
Ta chaleur
Serrée contre ma chaleur
Et ton coeur
Tout contre mon coeur.
Paroles et musique Françis Lalanne
interprète Hugues Lemoîne (chant)
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COVERS FRANÇAISES 2014-2020 Toutes les chansons de cet album sont des reprises (covers) dédiées à mes chéries.
released October 25, 2015