1. |
Les XV juillet
05:06
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Nous nous sommes aimés
Sous des feux d'artifices
Vingt ans ont passé
Notre amour ... aux abysses
Et je fuis désormais
les XIV juillets
C'était une rendez-vous
Chaque année sous les cieux
Nous étions des hiboux
Eblouis insoucieux
Et je fuis désormais
les XIV juillets
Nos filles leur beauté
Nos chats notre chienne
La tendresse à côté
De nos nuits martiennes
Et je fuis désormais
les XIV juillets
Nos âmes enlacées
Peu à peu dissemblables
Nous ont trop éloigné
Rendus insaisissables
Et je fuis désormais
les XIV juillets
Désormais quand explosent
Ou quand j'entends tonner
Les feux virtuoses
de flammes enrubannés
Et je fuis désormais
les XIV juillets
Il y eut tant et tant de jours
Et de mois et d'années
De serments pour toujours
De fièvres effrénées
Et je fuis désormais
les XIV juillets
Nos mains sont desserrées
Depuis dix ans déjà
Et l'amour enfermé
Ne m'étreint qu'en photos
Mais je fuis désormais
les XIV juillets
Nous nous sommes aimés
Sous des feux d'artifices
Trente ans ont passé
Notre amour ... aux abysses
Mais je fuis désormais
les XIV juillets
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2. |
Que je t'aime
04:25
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J'ai confié à ma vieille machine
toutes mes peines et mes tristesses
Toutes mes nuits cauchemardesques
J'ai rêvé sous la mezzanine
Aux Lagons bleus aux mulâtresses
Tatouées de 1000 arabesques
J'ai confié à ma vieille machine
l'essence de ce que j'ai à donner
Mes prises d'otages, toutes mes chansons
Sans alcool, sans cocaïne
J'ai creusé mes plaies j'ai pardonné
Mes ravisseuses ont eu leurs rançons
J'ai confié à ma vieille machine
Quelques rimes trempées de nostalgie
Et décorée surtout de fleurs légères
Pour que vous sachiez mes assassines
Que de mon cœur, son hémorragie
Vous êtes mon orage nucléaire
J'ai confié à ma vieille machine
Des dessins, des tableaux, des images
Pour que tu vois quand je serai parti
Combien mon âme te fut câline
Combien elle fut sensible aux mirages
Qui éblouissent les introvertis (les innocents)
J'ai confié à ma vieille machine
Un testament de pauvre hère
Des reliques informatiques
Un puzzle géant pour mes chafouine
A savourer avec un thé vert
Dans une capsule bioclimatique
J'ai confié à ma vieille machine
Que je t'aime Que je t'aime Que Je t'aime
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3. |
Au coin de la rue
05:39
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J’t’attendais au coin d’la rue
Mais tu n’es pas venue
J’t’attendais au bout du ch’min
J’t’ai attendu en vain
J’n’irai plus m’perdre la nuit
Dans des rêves incertains
Dans les entrailles d’l’ennui
Jusqu’au p’tit matin
J’t’attendais au coin d’mon cœur
J’t’ai attendu jusqu’à point d’heure
A en perdre toutes notions
A en perdre la raison
Je n’t’attendrai plus au coin d’la rue
La Rue des déconvenues
Car j’me suis perdu en ch’min
Dans mes rêves incertains
Le coin d’la Rue est désert
C’est la rue des gens perdus
Celle qui ne mèn’ra jamais
Au coin d’ton cœur.
J't'attendais au coin d'la rue
Mais tu n'es pas venue
J't'attendais au bout du ch'min
J'ai attendu en vain.
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4. |
Cauchemar
05:54
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R:
Je t'ai vue traverser en un soir d'octobre
Décharnée et fuyant sous le poids de l'opprobre
Te cachant des rayons de lune comme un vampire
Perclue de tourments que les remords étirent
Cette course éperdue de ta vie fugitive
Cette fuite en avant cruelle définitive
Te poussait te happant vers l'inéluctable
T'aiguillonnant les flancs de douleurs redoutables
R
Je t'ai vu de tes yeux supplier le destin
Qu'il t'achève de son poignard samaritain
Je t'ai vu hurlante aux étoiles indifférentes
Pousser des cris de bête vociférante
R
Je t'ai prise en pitié sous cette lune blafarde
J'ai prié pour ton âme noire vieillarde
J'ai chassé de ton coeur la haine la charogne
Pour y remettre ton âme d'enfant sauvageonne
R ad lib
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5. |
Faut-il
04:09
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Faut-il des centaines de chansonnettes
Pour enfin écrire bien
Faut-il qu'elles soient en tous points parfaites
pour chanter à ma faim
Combien de peaux de lézard dois-je quitter
Pour pouvoir te parler
Combien de squames brulants dois-je gratter
Pour enfin te chanter
Que je t'aime , que je t'aime
De quel masque de clown dois-je me parer
Pour qu'on puisse rire enfin
De quel masque de fer me libérer
Pour qu'on se regarde bien
Je n'écrirai pas ma peine infinie
Pour t'attendrir en vain
Je ne dirai rien je serai parti
Pour te chanter le refrain
QUer je t'aime, que je t'aime
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6. |
La vie
05:00
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La vie est passée en un éclair
De mille feux de tant d'étoiles aussi
Le temps qui me reste est si précieux
Qu'il m'est interdit de regretter
La vie est passée en un éclair
De souvenirs de moments jolis
Que rien ne m'autorise à être vieux
Je resterai insouciant et léger
La vie est passée en un éclair
Tant de chagrins de regrets enfouis
A qui il me faut enfin dire adieu
Que mon âme puisse s'envoler
La vie est passée en un éclair
Tant de gens, de parents, d'amis
M'ont livré leurs coeurs valeureux
Qui m'ont permis toujours d'avancer
La vie est passée en un éclair
Et quand demain me sera ravi
J'aurai entrevu le ciel radieux
Entre les feuillages d'un soir d'été
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7. |
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8. |
Ouvre les yeux
03:50
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9. |
Si c'était à refaire
05:34
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SI CETAIT A REFAIRE JE REFRAI TOUT PAREIL ( à mon ainée )
Rien que pour revoir tes yeux
Ce moment fabuleux
Entendre ton soupir
Le bonheur m'engloutir
Voir le profil Madone
De ta mère pharaonne
Eperdu de douceur
Oubliées les douleurs
SI CETAIT A REFAIRE JE REFRAI TOUT PAREIL
Rien que pour te lmaisser
partir empréssée
Nous planter dans le coeur
Tes rêves migrateurs
Rien que pour t'attendre
Des jours des mois comprendre
Que tu dois te construire
Ta propre vie conduire
SI CETAIT A REFAIRE JE REFRAI TOUT PAREIL
Rien que pour te revoir
Revenir et reboire
Après toutes ces années
L'amour immaculé
Rien qu'à nouveau sentire
Ton visage se blotir
Au creux de mon épaule
Pour que nos coeurs s'envolent
SI CETAIT A REFAIRE JE REFRAI TOUT PAREIL
SOLO et couplet 1
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10. |
Le fantôme du paradis
05:02
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Do Sol
Ils chantent dans la lumière
sol m Fa
Je me bat seul dans les ténèbres
fa m Do
Ils ont tout ils sont celèbres
ré m la m
Je suis un fantôme crépusculaire
Leurs enfants les fêtent
Les miens me fuient depuis des lustres
Rien ne les inquiète
Quand tout me panique et me frustre
refrain: Do Sol
Et Pourtant je n'échangerai pas ma vie
Ré # Si b
Pour rien au monde aucune fortune
fa m do m
Et Pourtant je n'échangerai pas ma vie
La b Sol
Puisque c'est la mienne je n'en ai q'une
Yvan Cassar les porte
Quand je n'ai que mes tripes à l'étal
Leur avis nous importe
Je n'ai que des opinions pâles
Ils sont nos vedettes
Je suis votre inconnu du soir
Vous connaissez tous leur tête
Et je marche seul dans le noir
refrain:
Assis aux bonnes places
Je les observe du fond des couloirs
Ils brillent de toutes leurs faces
Quand chaque seconde je perds espoir
leur vie est un grand film
Et je ne suis qu'un court métrage
La réussite est leur rime
Quand d'échecs en echecs je nage
refrain:
Briller de tous leurs beaux feux
C'est leur lot beni je leur laisse
Ces étoiles et leurs biographes
C'est un tout qui parfois m'agresse
Ils ont tous cette chance
A laquelle j'ai tourné le dos
Et ils n'ont pas de souffrance
Quand je brule de tous mes défauts
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11. |
Gratitude
05:12
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----------> G R A T I T U D E <-------------
Tant de chance j'ai eu
Tant de bonheurs
Et si peu mérités
Tan de rêves j'ai eu
Quelques honneurs
Que j'ai trop ignorés
Tant de jours j'ai vécu
De lumières rallumées
De soleils couchés
Tant de nuis qui m'ont plus
De mains entrelacées
De ventres affamés
De tant de gens j'ai reçu
Tant de cadeaux de la vie
Des amours des amis
Tant d'espoirs j'ai en plus
Ceux qui restent à venir
Qu'il me faut découvrir
Tant de chansons conçues
Comme bouées lâchées
Sur les mers déchainées
Ces écrits entendus
Dans les brumes du soir
Si loin des auditoires
Tant de coeurs absolus
Dont j'ai partagé l'âme
Qui ont réchauffé ma flamme
Toutes ces mains tendues
Sans calculs sans programmes
Ces superbes oriflammes
paysages aperçus
Immensités liquides
Clairières splendides
Beaux chemins apparus
Pensées translucides
Qui m'ont sauvé du vide
Tant de chance j'ai eu ...
Tant de chance j'ai eu ...
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12. |
Les soldats du silence
08:27
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Les soldats du silence
Si les soldats du coeur
N'ont plus vraiment la cote
C'est que les autres ont peur
Ce n'est pas de leur faute
Si les soldats du coeur
Echappent aux radars
C'est qu'on est plus à l'heure
Des temps de bruits de bottes
Les armées de moutons sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Les armées de drogués sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Des hordes sont en marche
De moutons anonymes
Dociles, que rien ne fâche
Qui obéissent et triment
Des hordes sont en marche
Ils se masquent se griment
Et sur leur coeur sans tâche
Les seringues vaccinent
Les armées de moutons sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Les armées de drogués sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Ce sont leur états d'âmes
Dont on les dépossède
Pour qu'ils avancent et rament
A grands coups de remèdes
Ce sont leurs états d'âmes
Qu'on sèche avec leur aide
Qu'ils consomment et se cament
Et qu'ils oublient l'entraide
Les armées de moutons sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Les armées de drogués sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Les soldats du silence
Assistent à la déroute
Des humains qu'on offense
Personne ne les écoute
Les soldats du silence
Proposent l'autre route
D'amour de non violence
Très loin des autoroutes
Les armées de moutons sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Les armées de drogués sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Si les soldats du coeur
N'ont plus vraiment la cote
C'est que les autres ont peur
Ce n'est pas de leur faute
Si les soldats du coeur
Echappent aux radars
C'est qu'on est plus à l'heure
Des temps de bruits de bottes
Les armées de drogués sont en marche
Les soldats du silence se cachent
Les armées de moutons Sont en marche
Les soldats du silence se cachent
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13. |
Chercheur
04:18
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J'ai cherché dans les mots
Des chemins d'évasion
Aux bizarres animaux
Aux grandes constellations
J'ai cherché sur les vagues
Remèdes aux abandons
Et l'écume et ses dagues
Ont séché à mon front
[Refrain]
Toutes ces vies qui foisonnent
Et ces mondes intriqués
Ces amours qui résonnent
Mais qui restent masqués
Dans la nuit qui s'annonce
Où j'avance sans peur
Je cherche des réponses
A toutes ces splendeurs
J'ai cherché en musique
Des voies de rédemption
Des mélodies uniques
Vers d'autres dimensions
J'ai cherché dans les rêves
L'infiini ses guirlandes
Et le rut et la sève
Dans les songes et leurs landes
J'ai cherché dans vos yeux
A voir à travers vous
Les âmes de nos aïeeux
Et l'amour en dessous
[Refrain]
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